44 % des fruits et légumes présentent des résidus de pesticides
C’est ce qui indique un rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Et selon une étude de l’Organisation des consommateurs et usagers (OCU), 64% des échantillons examinés contenaient deux ou plusieurs pesticides différents.
L’association de recherche des industries alimentaires (AINIA), propose des solutions comme développer des pesticides écologiques, ou l’introduction de techniques innovantes telles que les biocapteurs pour évaluer les quantités de pesticides dans les fruits et légumes de telle sorte on peut réduire les quantités de pesticides à appliquer. Ceci est avantageux pour les entreprises horticoles et le consommateur.
Un rapport récent de l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) reflète que 44% des échantillons vérifiés de fruits et légumes européens contiennent des traces de pesticides.
Pour sa part, l’Organisation des consommateurs et usagers (OCU) a également rendu public, il ya quelques mois, une étude sur la présence de résidus de pesticides dans les aliments. Ils ont rapporté l’existence de plusieurs types de pesticides dans chaque fruit et légume analysé. Plus précisément, ils ont affirmé que 64% des échantillons examinés avait deux ou plusieurs pesticides différents. L’utilisation de pesticides à des doses élevées peut être nocive pour la santé des consommateurs, ainsi leur utilisation doit respecter les limites fixées par les réglementations.
Le débat sur la nécessité d’une protection des végétaux plus sûre pour la santé humaine et plus respectueux de l’environnement est ouvert. Il faudra chercher des solutions impliquant des procédures telles que: le développement de pesticides écologiques ou l’introduction de techniques innovantes telles que les biocapteurs pour détecter les quantités de pesticides dans les fruits et légumes qui ne constituent pas un danger pour le consommateur.
Méthodes écologiques: biocapteurs, l’ozone et la lumière ultraviolette
En ce sens, ANIA a travaillé plusieurs années pour aboutir à des méthodes de détection de pesticides plus efficaces et plus sûres. Plus précisément, à travers le projet WISE, qui grâce à l’utilisation de biocapteurs et de méthodes de mesure automatisées, a développé la première version d’un système qui permet de détecter des fongicides de post-récolte les plus courants dans les agrumes, et de mesurer leurs concentrations, générer une amélioration significative dans le processus de contrôle de la qualité industrielle.
Un biocapteur est un dispositif de mesure qui identifie spécifiquement certaines substances chimiques ou biologiques présentes dans un produit. Il se compose d’un élément de reconnaissance biologique de ces substances et d’un capteur électronique qui génère un signal que les rapports de leur présence et de la concentration.
Avantages pour les entreprises horticoles
Les méthodes traditionnelles de détection des résidus de pesticides dans les fruits et légumes nécessitent un équipement complexe avec un coût élevé, et un personnel spécialisé pour sa gestion. Merci à cette technologie innovante, petites et moyennes entreprises peuvent faire leurs propres tests fongicides de manière simple, rapide et économique. En outre, ce dispositif contribue à améliorer la performance environnementale et de mesurer les concentrations de pesticides dans les eaux de lavage avant leur rejet.
Réduire l’utilisation des traitements chimiques sur les agrumes
Un autre exemple de solutions respectueuses de l’environnement est l’application pour les traitements post-récolte des agrumes, basée sur l’utilisation de l’ozone et la lumière ultraviolette afin de réduire l’utilisation des fongicides.
les maladies de post-récolte, les plus communes, des agrumes tout au long du processus de commercialisation, sont principalement contrôlées par l’application de fongicides chimiques de synthèse néfastes pour l’environnement. Grâce à ce système innovant d’utilisation de l’eau ozonée et de l’ultraviolet qui sont aussi efficaces que les systèmes conventionnels, mais participe à la réduction de l’utilisation de produits chimiques. Cette technique permet également de réduire la présence de pesticides dans les produits finis dans des eaux usées et réduit les déchets.
Source: hortoinfo.es