Afilal accuse des “courtiers“ de l’aggravation de la situation de agence du bassin de Sebou

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L’agence du Bassin de Sebou vit un déficit budgétaire de 60 millions de dirhams, tandis que les années successives de sécheresse et la surexploitation non rationnelle ont conduit à un important déficit au niveau de nappe phréatique de la région de Sais Meknès, qui est d’environ 100 millions de mètres cubes par an.

La ministre a expliqué que l’agence du bassin de Sbou a subi des peines judiciaires en son contre de la part des tribunaux du royaume qui ont atteint l’étape d’application, ce qui a conduit à la saisi de  son compte bancaire, à cause de la spéculation des courtiers qui veulent faire de l’argent sur le compte du budget de cette agence « .

Afilal a souligné que le problème nécessite de “l’innovation judiciaire“ pour résoudre ce dilemme, en demandant à chacun d’effectuer les redevances nécessaires jusqu’à ce que l’agence puisse jouer son rôle. La ministre a souligné que le ministère ne fera pas recours à des moyens d’injonctions pour toucher les redevances.

La ministre délégué de l’eau, Charafat Afilal, a déclaré jeudi 15 janvier, quand elle a présidé une réunion de la deuxième session pour le compte de l’année 2014 du Conseil d’administration de l’agence du bassin de Sbou, que les installations des ressources en eau pour ce bassin seront renforcées par deux grands barrages.

La ministre a souligné qu’il s’agit du barrage “Ouljat Es Soltan“, qui est en cours de réalisation et du barrage M’dez  dans la province de Sefrou, dont le Roi Mohammed VI a supervisé la semaine dernière le lancement des travaux, tout en appelant à l’utilisation rationnelle de l’eau de cette nappe phréatique et à sa persévération « .

Afilal, a déclaré à Hespress que le secteur de l’eau ne sera pas un obstacle devant l’investissement agricole, ajoutant que le plan national de l’eau est prêt, et qu’il sera présenté mardi 20 janvier devant le Comité ministériel de l’eau, avant d’être présenté devant la dixième session du Conseil supérieur de l’eau et du climat.

Les besoins en eau industrielle et eau potable dans la région d’ici l’an 2030 sont estimés à un total de 446 millions de mètres cubes, soit une augmentation de 85 pour cent par rapport à la situation actuelle.

En ce qui concerne les besoins en eau d’irrigation, ils connaitront une augmentation en raison de la croissance des superficies irriguées, qui passera de 355 000 hectares actuellement à 412 000 hectares d’ici l’an 2030, qui se traduira par une plus forte demande en eau passant de 2873 à 3232 millions de mètres cubes.

Le bassin de Sebou s’étend sur une superficie de 40 000 kilomètres carrés, soit environ 6 pour cent du territoire national, et héberge 2,6 millions de personnes.

Source : Hespress.com

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