Les iles canaries exigent au gouvernement de négocier avec le Maroc l’élimination des droits de douane pour leurs bananes
Canary Coalition, partie politique espagnole, a demandé au gouvernement de lancer en « urgence » plusieurs mesures pour la protection des bananes produites dans les îles, y compris la négociation avec le Maroc, d’une exemption tarifaire pour ce produit.
Cette suggestion fait partie d’une proposition de loi que la parti politique a fait avec le congrès et qui stipule qu’il est essentiel que, en dépit de l’accord d’association entre l’UE et les pays d’Afrique, de nombreux produits, principalement des fruits et légumes, sont soumis à des droits d’importation.
Canary Coalition (CC) a critiqué que la banane a un tarif de 29,4% -plus de 20% de TVA, 0,25% de la taxe parafiscale à l’importation et 0.005 dirhams/kilo en matière d’inspection sanitaire végétale – alors que la production agricole au Maroc est favorisée par des accords préférentiels.
C’est au gouvernement de payer le transport !
CC a également demandé que le gouvernement mets en place, dès que possible, une aide au transport de ce fruit. Cette aide est prévue après le décret de 2009 sur la compensation pour le transport maritime et aérien de marchandises ne relevant pas de l’annexe I du traité de la Communauté européenne. Ce décret stipule que le gouvernement espagnol paiera le coût du transport des bananes en provenance des îles Canaries à la péninsule à un taux minimum de 50 pour cent. «
« Cependant, sept ans plus tard cette mesure n’a été toujours pas mise en marche, en dépit de la situation difficile de cette culture vitale pour de nombreuses familles des îles,« a critiqué le député de ce parti au congrès, Ana Oramas.
Oramas a également mis le point sur la forte concurrence qui est sur le marché de la banane ce qui compromet l’avenir d’un produit unique et vital pour l’économie et l’emploi des iles canaries.