Post-Brexit : Le Maroc et le Royaume-Uni préparent un accord de libre-échange
Le portail d’informations espagnol Hortoinfo a publié un article jeudi 1er juin stipulant que « les conséquences négatives du départ du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) sur le secteur horticole espagnole sont désormais palpables notamment suite à la mise en place des accords de libre-échange entre les pays concurrents de l’Espagne et le Royaume – Uni« .
Plus précisément, le Maroc et le Royaume-Uni préparent déjà un accord de libre-échange, comme l’a révélé une réunion tenue à Madrid, à laquelle ont participé des représentants du Ministère de l’Economie, ainsi que des avocats, des économistes, des consultants et des membres de l’industrie alimentaire . Selon le même portail, cet accord aura un effet négatif sur le secteur espagnol des fruits et légumes.
Le directeur général adjoint du commerce international des produits alimentaires du Ministère Espagnol de l’Economie, Agustín Velilla, a souligné que la Brexit implique « des coûts supplémentaires » pour les entreprises, même si elles parviennent à un accord pour éviter les droits à l’importation. Selon lui, la sortie du Royaume-Uni de l’UE entraînera «une situation pire que celle actuelle» quel que soit le cours des négociations.
Velilla a déclaré que ce message « pessimiste » vise à « attirer l’attention» du secteur alimentaire espagnol pour commencer à préparer et à améliorer leur compétitivité.
Il a également ajouté que le ministère travaille sur un scénario dans lequel le Royaume-Uni et l’UE finissent par s’engager à ne pas imposer de tarifs sur leurs échanges. Cependant, il a rappelé que le départ du Royaume-Uni du marché communautaire peut permettre de réduire les tarifs avec d’autres producteurs concurrents de l’Espagne ou à atteindre de meilleures conditions d’affaires dans différents pays.
Antonio Hernandez, responsable de la stratégie énergétique et internationale du cabinet d’audit Hollandais KPMG a déclaré que « le marché britannique est mûr et nous avons des produits différenciés, mais il faut être vigilant» en réponse aux pointant du doigt les négociations possibles entre le Royaume-Uni et d’autres pays comme le Maroc afin d’établir des accords de libre-échange.