Un agriculteur sauve ses courgettes d’un virus mortel grâce à la musique
Dans les Bouches-du-Rhône, un agriculteur a réussi à sauver ses courgettes contaminées par un virus extrêmement néfaste en leur diffusant de la musique tous les soirs.
Il les pensait condamnées, vouées à disparaître à cause d’une maladie incurable, et pourtant, Gilles Josuan est parvenu à sauver ses courgettes grâce à la musique. Comme le rapporte Le Figaro, cet agriculteur des Bouches-du-Rhône qui pratique la monoculture de courgette a réalisé il y a dix ans que toute sa production était contaminée par le virus de la mosaïque. Transmise par les pucerons, aucun remède n’existe pour lutter contre cette maladie extrêmement néfaste, si ce n’est l’arrachage des plantes, comme le préconise l’agriculture conventionnelle.
Gilles Josuan n’a pu se résigner à recourir à une méthode aussi brutale. Pour sauver sa culture, qui représente 40 hectares sous serre et 50 hectares en champs, il a préféré essayer celle proposée par l’entreprise Genodics : soigner les plantes avec les protéines de musique.
Pour que le traitement soit efficace, le producteur doit respecter un protocole très strict, établi par la société. A chaque pathologie correspond une mélodie adaptée, peut-on lire dans Le Figaro. C’est ensuite la protéodie qui serait à l’origine du miracle. « Pour faire simple, lors du processus de synthèse des protéines, les acides aminés produisent des notes. Une mélodie spécifique à chaque protéine est ainsi émise », explique Pedro Ferrandiz, cofondateur de Genodics.
Ainsi, toutes les nuits, Gilles Josuan diffuse entre 5 et 7 minutes de musique à ses courgettes. « Aujourd’hui, le virus est toujours présent mais il est inhibé par la musique et mes légumes n’en portent aucune trace. Je peux donc de nouveau les commercialiser », explique-t-il. Il récolte entre 600 et 700 tonnes de cucurbitacées par an.
Et il n’est pas le seul à avoir été séduit par cette méthode. Selon le journaliste du Figaro, 130 agriculteurs auraient bénéficié des bienfaits de la musique pour sauver leur production avec Genodics.
Source : francemusique.fr