Collaboration internationale pour la protection des cultures
L’équipe de l’AHDB travaillant sur la protection des cultures en collaboration avec le Service de Coordination des Utilisations Mineures de l’UE a bénéficié du partage des données sur les résidus et de l’exploration d’une base de données internationale sur l’enregistrement des protections des plantes pour identifier les approbations en Europe et ailleurs.
Les spécialistes en réglementation des pesticides, Vivian Powell et Bolette Palle Neve représentent des producteurs britanniques dans deux groupes d’experts constitués de représentants de chaque État membre de l’UE, un pour les fruits et légumes et l’autre pour les plantes ornementales.
« AHDB a entrepris un certain nombre de projets soutenus par un service de coordination pour identifier les nouveaux traitements spécialisés pour les cultures, y compris les données sur les résidus pour appuyer l’utilisation du Spinosade sur les arbustes et les fruits à canne et a abouti à une extension de l’autorisation d’utilisations mineure (EAMU) pour le contrôle de la drosophile à ailes tachetées (Drosophila suzukii) et le thrips » a déclaré Bolette.
Afin de combler les lacunes dans la protection des cultures au Royaume-Uni, AHDB peut étendre sa recherche de solutions via la base de données Homologa, une base de données internationale d’enregistrement de la protection des cultures qui peut puiser dans les approbations pour les produits phytosanitaires dans d’autre pays en plus de l’Europe.
Le service de coordination cherche constamment à impliquer les producteurs dans des travaux mineurs pour s’assurer que les résultats ont un retour commercial. La collaboration s’étend à travers l’Atlantique, pour faire le lien avec l’expertise du programme IR-4 aux États-Unis, le programme canadien de pesticides à usage mineur et le travail sur les utilisations mineures au Brésil.
En octobre, le troisième Sommet mondial sur les utilisations mineures à Montréal, au Canada, aidera à développer de nouvelles stratégies pour les programmes d’utilisation mineure et à rationaliser les exigences d’approbation afin de réduire les coûts d’approbation des produits pour les cultures concernées. La possibilité pour les autorités réglementaires d’admettre des normes de données communes générées dans un pays peut être acceptable dans un autre, assurant ainsi une utilisation plus adéquate des ressources.