Communiqué de la FIFEL relatif à la commission sociale tripartite
La commission sociale, (gouvernement, centres syndicales, les employeurs), a été relancée pour commencer son travail le 14 courant. Nouvelle qui nous tombe comme un couperet et laisse encore tout le secteur agricole sous le choc de l’incompréhension. Car jusqu’à lors aucune information nous été parvenue à ce sujet comme prévu.
Il est aberrant qu’un tel secteur vital soit réduit à un spectateur ébloui par la foudre qui le frappe à ne pas l’inclure dans cette commission. Serait-on encore hors circuit marginalisés à l’instar de l’élaboration du code de travail ? Cela malgré les décisions des Ministères de tutelle (Agriculture et emploi).
La profession a son avis à donner ; nul ne connait ses préoccupations et ses contraintes qu’elle-même.
Nous ne relatons ici qu’une partie d’une chaine d’écrits et de rencontres qui laisse perplexe mais pas indifférent :
17 juillet 2012 : Réponse du Ministre de l’emploi et de la formation professionnelle au MAPM , approuvant la participation de la FIFEL au dialogue social .
20 septembre 2012 : Lettre de Ministère de l’Agriculture à la FIFEL , affirmant la demande de participation au dialogue social national affirmant qu’a cette requête le Ministre de l’Emploi et de la Formation a réservé une suite favorable. Aussi il était question que la Fédération soit membre au conseil de :
1-La négociation collective ;
2- De la médecine de travail
3- Du conseil supérieur de l’Emploi
13 décembre 2014 : Rencontre avec le Ministre de l’Emploi et des affaires sociales au siège de la FIFEL où lui a été fait état de la saisonnalité, la fragilité et la vulnérabilité du secteur agricole (aléas naturels, produit périssable, pénalisation par une main d’œuvre non qualifiée souvent poussée à mener des grèves abusives pendant les périodes sensibles de production ).
Suite à ce qui précède et en vertu de la lettre du Ministère de l’Emploi et des Affaires sociales du 17 juillet 2012 cité plus haut, nous demandons avec insistance de mettre en exercice la participation de la FIFEL aux travaux du comité social.
Nous avons assez trainé au boulet éreintant. Nous ne pouvons pas éternellement rester passifs et subir. Il est temps de prendre en main la destinée de notre secteur.
Les décisions hâtives sont consulter les intéressés à savoir les producteurs, les conditionneurs et exportateurs des fruits et légumes ne sont plus à l’ordre du jour.
Nous sommes partie prenante, nous réitérons a être consultés pour avis et notre participation est plus que justifiable et indispensable. Il est impératif d’estimer à sa juste valeur le poids économique et social du secteur agricole.