Des institutions britanniques rejoignent un partenariat de recherche africain
Un partenariat de recherche a été annoncé par une université marocaine et deux des principales institutions agricoles du Royaume-Uni pour aider à développer une agriculture plus productive et durable en Afrique.
La collaboration entre l’Université polytechnique Mohammed VI de Marrakech, l’institut de recherche Rothamsted et l’Université de Cranfield sera appuyée par le groupe OCP, l’un des plus grands exportateurs d’engrais phosphatés au monde.
Ce partenariat permettra de soutenir jusqu’à 20 chercheurs en début de carrière dans le secteur agricole.
La phase initiale du partenariat se concentrera sur la réalisation de sept projets de recherche agricole et la création d’un centre de formation doctorale, afin de soutenir le développement de la prochaine génération de scientifiques et d’ingénieurs marocains.
Cette annonce fait suite à des relations plus étroites entre le Royaume-Uni et le Maroc afin de renforcer la collaboration dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de l’innovation.
Lors de la cérémonie de signature, Hicham El Habti, secrétaire général de l’Université polytechnique Mohammed VI, a déclaré: « l’OCP, par le biais de son programme de recherche et développement et en étroite coopération avec l’Université polytechnique Mohamed Vi, développe des engrais spécifiques aux besoins des sols et des cultures des pays africains, ainsi que des modèles de services adaptés aux agriculteurs africains afin d’avoir un accès fiable et abordable à ces intrants et produits connexes.
« Ce partenariat vital avec Rothamsted et l’Université de Cranfield contribuera à accélérer la mise en œuvre de cette stratégie visant à aider les agriculteurs africains à devenir non seulement plus productifs, mais également plus prospères. »
Le professeur Achim Doberman, directeur général de Rothamsted Research, a ajouté: «Le développement d’une agriculture durable à travers le Maroc et l’Afrique dans son ensemble est essentiel à la sécurité alimentaire et à la croissance économique du continent.
« Les défis sont immenses, mais en entretenant le talent et l’enthousiasme de jeunes scientifiques, je suis convaincu qu’il peut y avoir un avenir prometteur pour les agriculteurs africains et leur environnement. »