Des pesticides naturels testés contre la teigne
Des scientifiques de la new Zélande ont commencé à réaliser des essais pour tester l’efficacité de certains pesticides naturels sur l’un des pires ravageurs de légumes à l’échelle internationale, la teigne.
La chenille de ce papillon cause des dommages importants aux cultures des crucifères notamment le brocoli, le chou, le chou-fleur ainsi que d’autres cultures.
Chaque année, plus d’un milliard de dollars sont dépensés pour essayer de lutter contre ce ravageur. Le papillon devient très vite résistant à tout type de produit chimique utilisé.
Les scientifiques qui travaillent dans le cadre du centre de recherche de la bio-Protection basé à l’Université Lincoln, avec le soutien des spécialistes en génétique, ont tenté une nouvelle approche biologique non chimique.
En effet, ces scientifiques ont étudié la possibilité d’utiliser plusieurs champignons et bactéries indigènes sous forme de bio-pesticides aérosols.
Le professeur Travis Glare, directeur du centre a déclaré que le travail était bien avancé et qu’ils étaient à la deuxième semaine de l’essai sur terrain qui va durer 16 semaines.
« Nous avons identifié plusieurs bactéries et une espèce de champignon qui montrent de réelles promesses ». « Nous avons effectivement eu un nouveau programme financé par le gouvernement appelé » programme des bio-pesticides de la prochaine génération », a affirmé Glare.
« Nous combinons nos meilleurs agents de lutte biologique et nous les utilisons dans un essai sur terrain pour lutter contre la teigne des crucifères. »
Glare a également souligné que l’utilisation d’une combinaison d’agents biologiques pour lutter contre les ravageurs était aussi différente de l’approche de solution unique combinée avec des pesticides chimiques.
« L’approche traditionnelle de l’utilisation des biopesticides est bénéfique pour imiter ce que vous feriez avec un pesticide chimique, de sorte que vous produisez un organisme et puis vous le vaporisez sur la culture concernée ».
« Notre travail au Centre de recherche Bioprotection a soulevé que la nature fait bien les choses grâce à la combinaison. Elle utilise rarement un seul agent pour se rendre au point final. L’approche mono qu’on a adoptée pour des années n’est pas vraiment la meilleure ».
« Nous nous penchons donc sur ces combinaisons d’agents pour voir si en utilisant différentes combinaisons de bactéries et de champignons ensemble on aura une meilleur efficacité que s’ils sont utilisés séparément. »
Le professeur Glare a également ajouté que des chercheurs de bio-protection ont travaillé également sur des agents qui contrôlent plus d’un ravageur.
Source : radionz.co.nz