EUCOFEL demande à la CE d’ouvrir le marché russe en raison des effets de COVID-19
L’organisation européenne, qui regroupe les fédérations nationales et régionales et les entreprises d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grèce, d’Italie, de Pologne et du Portugal, fait la demande, entre autres mesures, de prévenir la crise sanitaire générés par la pandémie ont un impact négatif sur le tissu productif dans son ensemble et sur l’emploi dans le secteur des fruits et légumes.
L’association Fruits Légumes Europe (Eucofel) a demandé à la Commission européenne (CE) de reprendre le dialogue avec la Russie pour rouvrir le marché des fruits et légumes européens, comme mesure d’atténuation de l’impact du coronavirus sur le secteur. Eucofel a également transmis à la Commission les mesures extraordinaires proposées par la FEPEX concernant notamment les programmes opérationnels et la mobilité des travailleurs.
Eucofel regroupe des fédérations et entreprises nationales et régionales d’Espagne, de France, d’Allemagne, de Grèce, d’Italie, de Pologne et du Portugal.
Cette organisation a également transféré à la Commission les mesures extraordinaires proposées par la FEPEX, concernant notamment les programmes opérationnels et la mobilité des travailleurs.
Dans une lettre adressée au commissaire à l’agriculture, EUCOFEL explique que la fermeture du marché des produits frais de la Communauté – tels que les fruits, les légumes, la viande ou les produits de la pêche – a commencé en 2014 en représailles aux sanctions européennes pour le rôle de la Russie dans le conflit avec L’Ukraine, considérant que sa réouverture serait désormais une mesure qui contribuerait à atténuer l’impact du COVID-19 dans le secteur. En juin 2019, le président russe a prolongé le veto jusqu’au 31 décembre 2020.
Avant le veto, la Russie était le premier marché non européen du secteur. Les exportations directes espagnoles de fruits et légumes vers ce pays en 2013 se sont élevées à 230 729 tonnes, couvrant une large gamme de produits, mais le volume réel a été considéré comme beaucoup plus élevé étant donné le poids important des réexportations d’autres États membres, tels que la France, les Pays-Bas et Pologne.
Pour FEPEX, la diversité des exportations et la proximité d’autres destinations non européennes sont deux des avantages du marché russe, qui n’ont pas été couverts par d’autres marchés.
En revanche, dans la lettre adressée au commissaire à l’agriculture, les mesures proposées par la FEPEX, membre d’EUCOFEL, sont déplacées pour éviter que la crise sanitaire n’affecte l’ensemble du tissu productif et l’emploi dans le secteur des fruits et légumes. Ces mesures sont regroupées en trois domaines : les programmes opérationnels, introduisant une flexibilité maximale dans leur contenu pour faire face aux coûts de la pandémie ; un ensemble de mesures exceptionnelles à l’échelle communautaire pour faire face aux chocs du marché provoqués par la volatilité des prix et de la demande, et troisièmement pour promouvoir la mobilité des travailleurs.
Source : http://www.hortoinfo.es
