Filière de l’arboriculture : Le Maroc intéresse la Suède

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Le marché suédois comme opportunité. Pour se donner toutes les chances, la Fédération interprofessionnelle de la filière de l’arboriculture au Maroc (FEDAM) a organisé le 21 janvier un séminaire à Marrakech, en collaboration avec l’organisme suédois de promotion du commerce Open Trade Gate Sweden (OTGS).
Il s’agit de sensibiliser les entreprises marocaines sur le potentiel d’un tel marché et d’échanger sur les méthodes d’approche.
Une démarche stimulée par le contrat-programme conclu avec le gouvernement marocain, qui vise la promotion des différents produits de la filière arboricole tant au niveau national qu’international et l’exploration de nouvelles opportunités de marché.
Placé sous le thème “La promotion et la commercialisation des produits agricoles: le marché suédois comme opportunité”, le séminaire a réunit tout un panel de différentes institutions et groupements professionnels œuvrant dans le secteur agricole. Des spécialistes du marché suédois ont exposé en détail la réglementation et les procédures à prendre en considération dans toute démarche d’export des produits agricoles marocains vers l’Union européen en général, et la Suède en particulier.
En ligne de mire, les normes et mesures sanitaires et phytosanitaires. Profitant de la présence d’experts de l’OTGS, les sociétés intéressées ont pu ainsi nouer des contacts personnalisés de consulting.
Au cours des deux dernières décennies, grâce à l’appui de l’Etat, le plan Maroc Vert et les efforts entrepris par les professionnels, la filière de l’arboriculture fruitière connaît un développement important. Son rôle socio-économique est porté par un total de plus de 265.000 hectares et une production moyenne par an de 884.000 tonnes, générant 165.000 emplois permanents pour près de 25 millions de journées de travail sur une année. Un nombre important d’agriculteurs, notamment en zones de montagne, bénéficient ainsi d’un revenu substantiel, entre exploitations, industrie de valorisation et toutes activités liées au secteur.
Autre avantage, cette intense activité de l’arboriculture fruitière au Maroc contribue à la fixation de la population en milieu rural.
Le pays en retire également une source de devises non négligeable grâce aux exportations de fruits frais ou transformés, comme les abricots, les prunes, les pêches et les nectarines précoces.

Source : leconomiste.com

 

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