Ghana : L’Institut de recherche sur les cultures développe une confiture de tomates pour lutter contre les pertes post-récolte
Pour tenter de lutter contre les pertes post-récolte dans la production de tomates, l’Institut de recherche sur les cultures du Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR-CRI) du Ghana a produit une confiture de tomates. Le pays africain est le deuxième plus grand consommateur de tomates au monde, juste derrière l’Allemagne.
Les données de la recherche indiquent que les pertes post-récolte de la tomate se produisent au niveau pré-consommateur, estimées entre 20 et 50 pour cent. Pour réduire ces pertes, des technologies post-récolte sont proposées. Aujourd’hui, l’institut de recherche sur les cultures du Ghana et l’Initiative coréenne de coopération pour l’alimentation et l’agriculture en Afrique (KAFACI) estiment que la confiture de tomates est essentielle pour améliorer la production et augmenter la durée de conservation des tomates sur le marché.
Le Dr Evelyn Adu-Kwarteng, de la division Horticulture du CSIR-CRI, est la coordinatrice principale du projet dans le cadre duquel la confiture a été développée. « Si les membres des communautés ont la capacité de transformer les tomates et de les présenter aux points de vente en ville, cela devient un atout pour les agriculteurs qui peuvent ainsi avoir leur mot à dire sur le prix de vente de leurs produits frais », a-t-elle déclaré.
Ce projet a permis d’identifier les tomates comme une culture clé que les systèmes de production doivent améliorer jusqu’à la commercialisation. Il devait s’achever en février, mais en raison de la pandémie de covid-19, il a été prolongé jusqu’en août.
Ingrédients pour la fabrication de la confiture de tomates
Les ingrédients de la confiture comprennent des tomates saines, du sucre qui est l’agent épaississant et conservateur, puis du citron (le jus) et enfin du gingembre.
Myjoyonline.com cite les propos du Dr Evelyn Adu-Kwarteng : « La confiture, en particulier, est un produit à base de fruits. Nous essayons donc d’exposer le consommateur ghanéen ou l’industriel en herbe à cette voie très utile pour récupérer les tomates excédentaires sur le marché. »