La production d’agrumes diminuera de moitié au Maroc ce qui réduira ses exportations
Cette baisse de production est due d’une part à l’épuisement des arbres après la surproduction de l’année dernière et, d’autre part, à des conditions climatiques défavorables pendant la floraison, qui ont entraîné une diminution du potentiel de production. Compte tenu de cette situation, le secteur marocain s’attend à une réduction de la récolte d’environ 40 à 50%.
La production d’agrumes au Maroc devrait être réduite de près de moitié cette année, ce qui entraînera une réduction significative de ses exportations d’agrumes, selon le président de l’association Maroc Citrus, Moulay M’Hamed Loultiti, au journal marocain « Les Eco ».
Cette diminution de la production est due d’une part à l’épuisement des arbres après la surproduction de l’année dernière et, d’autre part, à des conditions climatiques défavorables pendant la floraison, qui ont entraîné une diminution du potentiel de production, en particulier clémentines.
Compte tenu de cette situation, le secteur marocain s’attend à une réduction de la récolte d’environ 40 à 50%, ce qui entraînera une réduction des volumes d’exportation.
Épuisement des arbres
En raison de la surproduction de la campagne précédente, les fruits sont restés trop longtemps dans les arbres, ce qui, conjugué au climat régnant pendant la floraison de cette campagne, a considérablement réduit le potentiel de production, en particulier dans les régions du Souss et de Beni Mellal.
Compte tenu de cette situation, les producteurs-exportateurs dépendront des jeunes plantations et de certaines variétés telles que Nadorcott.
La superficie de production d’agrumes au Maroc dépasse déjà 128 000 hectares, un chiffre supérieur à 22% par rapport à l’objectif fixé pour 2018, qui était fixé à 105 000 hectares.
La production de la campagne 2018/2019 s’élève à 2 600 millions de kilos, dont 680 millions ont été exportés et ont généré des revenus de 3 000 millions de dirhams, soit environ 280 millions d’euros.
Pour le secteur marocain, l’ouverture de nouveaux marchés reste insuffisante pour vendre cette production importante. De plus, le manque d’exportations conduit à une réduction de la rentabilité financière des exploitations.