La vice-présidente de la Commission de l’Agriculture du parlement européen tire la sonnette d’alarme contre la tomate Marocaine
La vice-présidente de la commission de l’agriculture et du développement Rural du parlement européen, Clara Aguilera, a demandé à la Commission européenne d’expliquer les causes de la hausse exceptionnelle des importations de tomates marocaines enregistrées depuis le 1er Octobre dernier.
Dans son intervention, l’eurodéputé socialiste a rappelé que la réforme de l’OCM (organisations communes des marchés agricoles) a introduit un nouveau système de prix d’entrée pour mettre fin au flux des importations de tomates marocaines au niveau des frontières. L’acte délégué a envisagé comme une méthode prioritaire lors du calcul de la valeur de l’importation standard, l’obligation de garantir l’importateur et la traçabilité des lots importés.
Cependant, exprime Aguilera, “dans les deux premiers mois de la campagne et en comparaison avec la même période de 2013, les exportations du Maroc ont augmenté de plus de 50%. Tout indique que, d’une part, les opérateurs Marocains n’ont pas respecté les conditions d’accès aux marchés de l’UE et, d’autre part, que les mécanismes de contrôle aux frontières s’avèrent inefficaces pour maitriser les importations illégales “.
En outre, l’eurodéputé socialiste a exprimé sa crainte parce que cette situation est particulièrement nocive pour les agriculteurs et les entreprises en Andalousie et en Murcie, et que le risque d’effondrement du prix de la tomate de l’union européenne incite la commission à préciser dès que possible les défaillances de la nouvelle méthode des prix d’entrée qui ont été établis dans la réforme de l’OCM et a déterminer les contrôles aux frontières qui vont être imposées aux États membres pour empêcher ces entrées massives de la tomate marocaine ayant provoqués l’effondrement des prix dans le marché intérieur.
Source : radiogranada.es