L’Egypte lance un mégaprojet de 630.000 hectares dans le désert
Le Gouvernement égyptien a présenté les détails d’un projet de nouvelles cultures dans des zones du désert, en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
La campagne dernière, l’Egypte a vendu à l’Union européenne (UE), un total de 711,11 millions de kilos de fruits et légumes, avec une augmentation 18,37 pour cent au cours de la dernière décennie. Il représente le deuxième fournisseur de légumes hors-UE après le Maroc.
Le projet, qui vise à établir de 630.000 hectares de cultures dans les terres désertiques, a été présenté lors d’une cérémonie en présence du directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.
Dans un discours prononcé au Caire, Graziano da Silva a déclaré que la FAO soutient la «vision» du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, pour que son pays « récupère son rôle comme grand producteur agricole. »
Le nouveau plan, appelé « Mega 1.5 Millions projet Fedans » (Fedan est une unité de mesure équivalente à 0,42 hectares), est spécifiquement destiné à modérer la forte dépendance sur l’Egypte des importations agricoles et donc d’améliorer la sécurité alimentaire et réduire la vulnérabilité à la hausse des prix.
Les techniciens de la FAO ont accompagné le lancement de ce projet pendant un an.
Dans une première phase, achevée en octobre dernier, un tiers des terres en question à été mis à la disposition des grands investisseurs, bien que le gouvernement vise également à ouvrir des opportunités pour les petits agriculteurs.
Les investisseurs devront soumettre des plans et des études de faisabilité sur les produits agricoles qui seront cultivés, en fonction de la qualité des terres et de l’eau.
Des solutions doivent être cherchées par les investisseurs pour assurer l’autosuffisance énergétique vu que les zones désertiques ne sont pas connectées au réseau électrique national.