Le Maroc va créer une plate-forme régionale de commercialisation des produits agricoles en Côte d’Ivoire
Depuis le lancement de l’actuelle campagne d’exportation, le Maroc a exporté près de 340.000 tonnes d’agrumes (+11%). Plus de 140.000 tonnes ont concerné la Russie (+11%) et 104 mille tonnes l’Union européenne (+24%). A rappeler que la campagne d’exportation d’agrumes démarre le premier octobre et prend fin en septembre.
Quant aux produits agroalimentaires transformés, le Royaume a exporté 140 mille tonnes, soit +7%, avec une valeur de 2,7 milliards de DH (+3%) par rapport à l’année précédente. 60% ont été exportés vers l’Europe, soit 1,6 MMDH (76 mille tonnes). Les exportations des produits agroalimentaires transformés s’étalent du mois de juillet au mois de juin.
Pour la pêche, plus de 343 mille tonnes ont été exportées, soit -3% par rapport à un an auparavant, avec un volume de 10 MMDH.
En termes de production, le Maroc a produit 2,4 millions de tonnes d’agrumes en 2016, selon les chiffres de l’EACCE (Etablissement autonome de contrôle et de coordination des exportations), dévoilés par son directeur général, Abdellah Janati.
L’objectif est d’atteindre, d’ici 3 ans, 2,9 millions de tonnes.
Pour l’année 2017, les exportations marocaines devraient tourner entre 580.000 et 600.000 tonnes.
En 2016, elles ont enregistré 530.000 tonnes. L’objectif à l’export est 1 million de tonnes en 2020.
« Pour réaliser ces ambitions, il faut bien se préparer et se lancer dans de nouveaux marchés. Sur nos marchés traditionnels, il est difficile de réaliser chaque année une hausse de 20% (la moyenne est de 5%). Ces nouveaux marchés sont principalement ceux d’Afrique, des pays du Golfe, d’Asie et de l’Europe de l’Est », nous déclare M. Janati en marge de la Semaine verte de Berlin (20 au 29 janvier).
En Afrique, le Maroc va créer une plate-forme pour les produits agroalimentaires en Côte d’Ivoire. Cette dernière va jouer deux rôles: la commercialisation des produits dans les deux sens et l’exportation de la production marocaine vers les pays de la région. Des liaisons maritimes qui seront créées, devront acheminées les produits entre les deux pays.
Au niveau du marché asiatique, le Maroc se prépare à la signature d’un protocole d’accord avec le Japon. Il s’agit d’un protocole phytosanitaire qui reconnaîtra les contrôles marocains pour permettre aux produits nationaux de s’introduire sur le marché nippon, à l’égard de ceux signés avec la Russie, les Etat-Unis ou l’Union européenne.
Source : medias24.com