Plus de tomates des Pays-Bas et de Belgique sur le marché européen et moins du Maroc et d’Almeria
Dans la province d’Almería, la campagne entre dans sa phase finale, après avoir vendu les trois quarts du volume total attendu, les cultures de printemps entrent en production. On voit de plus en plus de tomates d’autres origines dans les rayons des supermarchés européens, notamment néerlandaises et belges et de moins en moins de marocaines, qui ont déjà une qualité inférieure.
Sur les marchés européens, on remarque de plus en plus la présence de tomates de Hollande et de Belgique, pays qui, en avril, auront une production plus forte, avec une baisse tant en volume qu’en qualité de celles d’Almería et du Maroc, comme indiqué par l’Observatoire des prix et des marchés de la Junta de Andalucía.
À Almería, l’augmentation du nombre de ventes aux enchères de tomates plates et, dans une moindre mesure, de tomates et de poires à longue conservation, ainsi que la réduction de l’offre de tomates grappes et asurcado ont été mises en évidence.
La campagne de la tomate approche de sa fin. Selon les sources du secteur, les quantités commercialisées à ce jour représentent 70 à 75% du total attendu pour la campagne, estimant jusqu’en mars une légère augmentation de la production par rapport à la campagne précédente.
Les premières productions significatives des cultures de printemps ont commencé à être collectées à la fin du mois de mars. En avril, le seuil productif du cycle de printemps sera atteint.
En ce qui concerne la tomate de Turquie, les conditions météorologiques dans leurs zones de production ne sont pas favorables et les pluies ont nui à la récolte, ce qui a été bénéfique pour la ventede la tomate andalouse.
Sur les marchés de gros allemands, le produit néerlandais gagne des parts de marché contre les espagnols et les italiens, réduisant ainsi la présence des tomates marocaines et turques.