Recyclage des déchets de la tomate, il y a-t-il une solution ?
« Si nous voulons optimiser notre profit des plantes, l’utilisation de nouvelles techniques de sélection végétale joue un rôle crucial », déclare Luisa Trindade, chef de la recherche en bio-économie au département de sélection des semences à l’université de Wageningue (Pays-bas).
Selon Trindade, la tomate est un excellent exemple d’une culture qui peut apporter une contribution importante à une bio-économie.
Pour illustrer sa vision, Trindade examine le potentiel de la tomate. « Grâce à des années d’améliorations avec la sélection classique, le rendement, le goût et la couleur des fruits ont été significativement améliorés. Une bonne variété de tomate produit des fruits avec de belles couleurs et une bonne saveur. Ce sont de bons résultats jusqu’à présent, mais la sélection n’a pas encore contribué à l’optimisation du potentiel du reste de la plante de tomate. »
Selon Trindade, il y a plus de possibilités si les sélectionneurs ne se concentrent pas uniquement sur le fruit lui-même.
Le feuillage et les fibres de la culture de tomates sont toujours considérés comme des déchets. Cependant, ils peuvent également être utilisés pour fabriquer des emballages, plateaux, bols et autres récipients à partir de fibres végétales de tomate. »
Trinidade estime que les sélectionneurs devraient utiliser leurs techniques pour optimiser ces fibres. » Les plantes ou les cultures ne se prêtes pas encore toutes à la réutilisation, nous noue posons la question, et si on pouvait améliorer leurs caractéristiques pour qu’elles soient réutilisables dans le futur ? Les tiges et les feuilles de plusieurs cultures ne seront plus considérées comme des déchets mais comme des matières premières de haute qualité. Notre prochaine étape consistera alors à développer des variétés de tomate qui produisent des tomates d’une bonne qualité, en même temps les tiges et les feuilles seront produites spécialement pour être utilisées pour la fabrication de d’autres produits, tels que les jeans. »