Social, les rapports qui font du remous dans le secteur de la tomate au Maroc

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Fairfood, une organisation peu connue sur la scène internationale, a pu attirer l’attention par ses rapports sur l’aspect social au Maroc. En effet, suite à ces articles publiés sur son site web (fairfood.com) étayés par des vidéos (voir vidéo à droite), en mars et avril passés, les supermarchés ont intensifiés leurs interventions sur l’aspect social chez les producteurs de tomate au Maroc.

Ainsi Tesco a mené, ces derniers temps, plusieurs visites chez plusieurs producteurs comme Azura, Comaprim, Duroc…etc. Les audits, en bonne et du forme, seront réalisés en début de campagne.     

Fairfood International se définit comme “une organisation internationale à but non lucratif plaidant pour un système alimentaire mondial durable et équitable. Créé en 2002, il est basé à Amsterdam, avec des bureaux à Berlin, Johannesburg, Londres et San Francisco.

Nous présentons ici quelques extraits de leurs articles :

Extrait 1, d’un article titré :  Les travailleurs de la tomate marocaine font face à des violations des droits du travail

“En Mars 2014 nos collègues Van Uhm et Ioan Nemes de Fairfood international ont visité la région Souss Massa Drâa“. Nous avons officialisé notre partenariat avec le Syndicat Agricole Local la FNSA (Fédération Nationale du Secteur Agricole). Nous avons visité des  plantations et des stations de conditionnement. Nous avons parlé avec une travailleuse, Hanan L’Fadili qui travaille dans une des stations de conditionnement, le principal problème pour elle : « Mon salaire ne couvre pas mes besoins de base. »… »

“Depuis 2013, et avec la FNSA, nous avons demandé l’amélioration du revenu des travailleurs de tomates“

Extrait-2, d’un article titré : Assurer des revenus équitables pour les femmes dans l’agriculture

“Selon les recherches de terrain de Fairfood, 85 % cent des travailleurs de tomates interrogés gagne un salaire en dessous du seuil de pauvreté national marocain“ 

“Trois quarts des travailleurs de tomates interrogés ont même affirmé que leur salaire ne suffit pas à couvrir leurs besoins de base“.  “Beaucoup de femmes travaillant dans la tomate au Souss-Massa sont célibataires qui ont migré dans la région pour chercher un emploi qui les rend particulièrement vulnérable“. »

Extrait 3- d’un article publié l’année en mai 2013 titré : Une grande disparité : le profit contre la pauvreté dans le secteur de la tomate marocaine.

« … De Novembre à Avril des dizaines de milliers de Marocains travaillent de longues journées dans les serres de tomate, souvent sans équipement de sécurité comme des gants qui pourraient les protéger contre les pesticides utilisés“ “Beaucoup vivent dans des logements abandonnés et doivent prendre, pour se rendre au travail, des transports précaires et souvent dangereux“.

Le sujet du respect des conditions de travail et la protection sociale (qui commence à viser, plutôt, le niveau de vie et la décence des travailleurs en général), s’intensifie avec le temps et les maraîchers au Maroc, notamment  les producteurs de tomate, devront relever ce défi en essayant d’en profiter au mieux afin d’établir un meilleur climat social profitable pour tous. 

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