Tomate : BelOrta se prépare pour l’hiver
La production de tomates chez BelOrta connaîtra une montée en flèche cet hiver, car cette coopérative belge répond à la demande grâce à sa disponibilité tout au long de l’année ainsi qu’à son goût unique et sa haute qualité.
La coopérative belge BelOrta s’attend à une augmentation de 15 à 20% de la production de tomates cet hiver, selon Maarten Verhaegen, responsable de la division des ventes du groupe pour les tomates.
De plus, toutes les variétés de tomates disponibles en été seront désormais disponibles en hiver, et la tomate italienne de San Marzano sera disponible pour la première fois cet hiver.
« San Marzano est un nouveau produit pour cet hiver », explique Verhaegen, « tandis que d’autres variétés, dont les tomates Beef, la tomate cocktail et grappe, et la tomate cerise seront désormais disponibles dans des volumes plus importants que les hivers précédents. Nous avons quelques nouvelles serres et certaines des plus anciennes sont actuellement éclairées par des lampes, ce qui va augmenter les volumes. »
Selon Verhaegen, les clients de BelOrta réclament depuis longtemps une qualité élevée, mais ils exigent maintenant cette qualité tout au long de l’année.
« En Belgique, nous recevons beaucoup de tomates importées des Pays-Bas, mais elles doivent être récoltées quand elles sont encore assez vertes », dit-il. « Ici, nous pouvons récolter les tomates mûres, en leur donnant un meilleur goût, et c’est ce que veulent nos clients, en Belgique, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France. Grâce à l’expérience de nos producteurs, nous pouvons offrir la qualité et le goût qu’ils attendent, y compris en hiver. Nous garantissons que les consommateurs ne pourront pas sentir la différence entre nos tomates d’été et celles d’hiver.
L’augmentation de la production de tomates d’hiver répondra également à une demande croissante en Belgique pour les produits locaux, selon Verhaegen.
«De nombreux consommateurs en Belgique souhaitent éviter les tomates transportées d’Espagne, du Maroc ou de la Turquie pour des questions environnementales », explique-t-il. «Nous utilisons des moteurs fonctionnant au gaz naturel pour chauffer les serres. Nous avons aussi assez de pluie toute l’année pour l’irrigation. De plus, nous produisons sur du compost, ce qui nous permet de mieux recycler l’eau. Ces facteurs nous donnent un avantage par rapport à nos concurrents. »