Un plastique biodégradable issu de la peau de tomate
Des chercheurs de l’ SCCI (agence étatique espagnole du Conseil supérieur de la Recherche Scientifique) et l’Université de Malaga ont réussi à créer du plastique biodégradable à partir de la peau de tomate afin qu’ils soient utilisés comme alternative aux emballages plastiques à base de pétrole.
Les propriétés viscoélastiques d’imperméabilité et la protection contre la perte des liquides et les attaques des parasites que présente la peau de la tomate la rend particulièrement utile pour la création de matières plastiques, a expliqué le professeur de biochimie Antonio Heredia, co-responsable du projet (Université de Malaga).
Ces caractéristiques sont également valables pour d’autres fruits et légumes tels que les poivrons, mais les chercheurs ont choisi les tomates en raison de leur production massive, car ils réutilisent l’épiderme provenant de déchets agricoles et de l’industrie du conserve.
« L’un des principaux avantages de ce plastique par rapport à celui issu des produits pétroliers est sa biodégradabilité ainsi que l’impact minimal sur l’environnement », affirme Heredia.
L’étude a été lancé il y a plus d’une décennie, quand Heredia et le scientifique José Jesús Benítez, à la SCCI à Séville, co-auteur de l’enquête, ont commencé des recherches sur les utilisations des peaux de produits agricoles.
L’application industrielle de ce projet ne réside pas dans la création de grands sacs ou objets en plastique, parce que dans ce domaine les industries de pétrochimie sont bien développées, mais son utilisation sera avec des nano-couches sur des canettes classiques d’aluminium, a déclaré Antonio Heredia.
Actuellement, des polymères pétroliers sont utilisés pour revêtir les boîtes et empêcher la boisson à entrer en contact avec les récipients en aluminium et certains de ces composants sont interdits d’être utiliser dans des objets réutilisables pour les nourrissons. Cette problématique pourra être donc résolue avec les résultats fabuleux de cette recherche.
Heredia a reconnu qu’ils ont étaient déjà contacté par des entreprises pour exploiter cette découverte telle que la multinationale Akzo Nobel, mais les négociations ont été retardé en partie à cause du retard du financement des institutions publiques. L’étude, reconnue comme un project d’Excellence, a été financée en 2010 avec 150.000 euros par l’Andalousie, mais ce montant n’a été reçu que l’année dernière.
Le plastique peut aussi être utilisé, tel que postulé par le chercheur, pour le revêtement de petits récipients à haute valeur ajoutée comme pour le cas des produits cosmétiques.
Source : interempresas.net