Une nouvelle technique d’effeuillage automatique
Pour chaque producteur, les opérations d’entretien de la culture ont un coût important. En plus, ces activités représentent souvent un lourd fardeau physique pour les employés, et peuvent être assez monotones. Priva, en collaboration avec un grand groupe de producteurs de tomates, développent un robot indépendant qui coupe les feuilles des plants de tomates d’une façon efficace.
Automatisation du travail intensif
Au cours du cycle de la culture de tomate, le feuillage du bas de chaque plant est régulièrement enlevé, pour assurer l’avancement de la maturation des fruits. Cette opération est connue généralement sous le nom de l’effeuillage. Deux à trois feuilles sont généralement enlevées, coupées au plus près possible de la tige, afin de prévenir le développement des maladies telles que le botrytis.
Priva, avec un groupe de producteurs de tomates, a commencé ce projet il y a quelques années: développer un robot qui coupe les feuilles des plants de tomates cultivées sous serre d’une façon autonome. L’objectif est non seulement un robot qui réalise la performance de l’Homme, mais c’est de créer un système automatisé qui sera économiquement rentable. Personne n’a encore été capable de confectionner une telle machine.
Le défi
Le défi de ce robot “effeuilleur“ c’est d’arriver à détecter les feuilles qui doivent être enlevées dans une “forêt de verdure“ et à les couper efficacement. Chose qui n’est pas facile, car chaque plante est différente et les conditions d’éclairage varient selon les heures de la journée. Des techniques optiques modernes doivent donc être utilisées. Le bras du robot comportant un module de coupe spécialement conçu doit être en mesure de couper lesdites feuilles sans endommager la culture.
En outre, ce robot doit être économiquement rentable en coupant un grand nombre de feuilles par heure. Cela signifie que le bras du robot doit être capable de se déplacer rapidement et que les appareils optiques doivent être en mesure de déterminer rapidement et d’une manière fiable la position des feuilles en question. C’est dans ce moment que ce robot peut être considéré comme une alternative au travail de l’être humain.
La collaboration
Le projet est un partenariat entre deux parties. D’un côté, les producteurs qui ont réalisé que la main d’œuvre représentera, tôt ou tard, un facteur limitant dans les opérations culturales. D’autre côté, un fournisseur aventureux qui partage cette vision et qui a joint le projet. Les deux parties investissent dans le développement de ce projet, qui a été facilité par un certain nombre de subventions et des sponsors locaux et nationaux.
Status Quo
En dépit de plusieurs initiatives en cours, les modèles actuels répondent aux conditions mentionnés ci-dessus. Néanmoins, un prototype prometteur était en développement durant les deux dernières années, et a été testé récemment. Les personnes impliquées sont optimistes quant aux améliorations apportées, le produit peut apparaître sur les marchés dans le futur proche.
Source : hortidaily.com