Interception d’une « bombe » à Chlorpyriphos dans des poivrons turcs

Les autorités frontalières de la Bulgarie ont détruit un nouveau lot de poivrons en provenance de la Turquie contenant 28,6 fois la LMR autorisée de ce pesticide, comme cela a été notifié par le système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et aliments pour animaux, RASFF.

Au cours des dernières semaines, il y a de nombreux articles de légumes et de fruits turcs qui ont été détruits aux frontières de l’Union européenne (UE) pour dépassement de limite maximale autorisée de cette matière active. Ces différents incidents, sont  classés selon le RASFF comme graves et constituent un problème de santé, comme certains scientifiques ont constaté que l’exposition à de faibles doses de pesticide peut causée des maladies dangereuses comme le  cancer.

Selon la communication du RASFF publiée le 27 décembre et suite à un  prélèvement fait le 25 décembre  sur des poivrons turcs, ils se sont avérés  contenir des traces de Chlorpyriphos à un taux de 0,286 milligrammes par kilo, alors que la LMR fixée pour cette matière active est de 0,01 mg / kg qui correspond à la limite de quantification.

La destruction de ces poivrons a été faite afin de leur empêcher d’atteindre les étagères des marchés européens.

Rappelant que le Chlorpyrifos est une matière active à action  insecticide appartenant à la famille des organophosphoré. Il est doté d’une haute efficacité en agissant sur les insectes par contact, par ingestion et par inhalation. Il contrôle un large spectre d’insectes suceurs et broyeurs.

Un groupe de chercheurs des facultés de pharmacie et de biochimie et de médecine à l’Université de Buenos Aires (UBA), ainsi que des scientifiques de l’Université nationale de Comahue (Argentine), ont montré que l’ exposition à de faibles doses de Chlorpyriphos (CPF)  provoque le développement du cancer de sein.