Les variétés de tomates commercialisées ont moins de résistance aux parasites
Selon une nouvelle étude, les tomates qui sont cultivées pour des rendements plus élevés ont moins de résistance aux maladies et aux ravageurs.
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont déclaré que les variétés de tomates modernes qui sont conçues pour avoir plus de rendement, une coloration plus rouge et une durée de vie plus longue ont moins de caractéristiques qui leurs permettent de se défendre contre les parasites.
En revanche, les tomates sauvages ont une double ligne de défense contre les organismes nuisibles, y compris un mécanisme initial qui décourage les mouches blanches de se fixer sur la plante suivi d’une réaction chimique qui aide à bloquer le tube d’alimentation des ces ravageurs.
L’étude a été publiée dans la revue scientifique Agronomy for Sustainable Development.
Le chef de recherche Thomas McDaniel a déclaré que la R & D de la tomate devrait essayer de « reproduire une partie de cette “sauvagerie“ dans les variétés commerciales » au lieu de regarder en permanence de nouvelles méthodes de lutte contre les ravageurs. « En choisissant certaines caractéristiques, nous avons perdu d’autres qui sont vraiment utiles », a-t-il dit.
« Notre recherche suggère que si nous pouvons reproduire les gènes résistants aux aleurodes dans nos variétés commerciales nous allons pouvoir produire une tomate « parfaite » qui a, non seulement toutes les caractéristiques que nous avons sélectionnés, mais qui est aussi naturellement résistante aux aleurodes. »
L’étude a révélé que la mouche blanche, un ravageur clé pour les tomates, est 80 pour cent plus susceptible de s’attaquer aux tomates commerciales qu’aux variétés sauvages.
L’expérimentation conduite par l’équipe de recherche a également révélé que ces insectes ont passé moins de temps en s’alimentant des variétés sauvages que celles qui sont commerciales.
« Nos résultats suggèrent que si nous pouvons reproduire l’état sauvage, des gènes résistants aux aleurodes dans nos tomates, nous allons pouvoir offrir une vraie solution pour les producteurs de tomate que ce soit par le biais d’un programme d’élevage sélectif ou de génie génétique. »