Une ‘croyance’ religieuse juive, qui ‘enrichit’ les agriculteurs marocains
Des voix juives se lèvent en Israël et aux USA pour rectifier, ce qu’elles qualifient, de fausse croyance religieuse, chez les juifs du monde entier, qui accorde un net avantage concurrentiel aux agriculteurs marocains.
En effet, le ministère israélien d’agriculture et des hommes d’affaires juifs américains, ont appelé les juifs du monde entier, qui célèbrent la fête religieuse juive dite de Souccot, par l’utilisation de ‘4 espèces’, dont un fruit s’appelant Ertog, de consommer israélien, même durant l’année de Chemitta, au lieu de se tourner vers les produits importés du Maroc.
Selon le site d’information israélien, Israel National News, l’écrasante majorité des juifs dans le monde, croient qu’il est interdit de consommer ces ‘4 espèces’, durant l’année de ‘Chemitta’, s’il elles sont produites en Israël et que pour cela, ils se tournent vers celles importées, notamment l’Ertog, une spécialité que cultivent des agriculteurs marocains, spécialement pour la clientèle juive dans le monde.
La même source a indiqué que les autorités religieuses en Israël, essaient de rectifier cette ‘fausse’ croyance, qui fait le bonheur des agriculteurs marocains au détriment de leurs concurrents israéliens.
A ce propos, Steve Berger, un lobbyiste israélien vivant à Los Angeles, cité par Israel National News, a déclaré :
‘‘Chemitta est une belle et ancienne tradition juive, mais elle ne doit pas pousser les consommateurs juifs à faire souffrir l’économie israélienne, en favorisant les agriculteurs marocains. Au contraire, nous devons nous assurer que les gens continuent à acheter des produits israéliens. »
Il a ajouté que, cette ‘fausse’ croyance religieuse permet aux agriculteurs du Maroc de se développer à un rythme plus rapide et plus compétitif que leurs concurrents israéliens, et sur le long terme, ils finiront, dit-il, par dominer le marché mondial de ce fruit.
La fête du Souccott est l’une des trois fêtes de pèlerinage prescrites par la Torah, au cours de laquelle on célèbre, entre autres, la récolte qui marque la fin du cycle agricole annuel.
Elle est fêtée à partir du 15 tishrei, qui correspond, aux mois de septembre ou octobre et dure sept jours.
Les juifs utilisent durant cette fête un bouquet dit des ‘quatre espèces’ constitué de l’Ertog, le loulav, l’hadass et la aravah.
La chemitta est une année sabbatique définie par la Torah pour l’agriculture : tous les sept ans, les agriculteurs juifs doivent observer une année de jachère; les terres doivent se reposer, ainsi qu’il est écrit dans le livre saint des juifs :
‘‘Mais la septième année sera un sabbat, un temps de repos pour la terre, un sabbat en l’honneur de l’Éternel : tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne.’’
Source : lemag.ma