Ces pays qui ne veulent pas de la Tomate Marocaine

“Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera dans son Maroc jusqu’à la fin des temps“. Le message royal a été si clair au sujet du Sahara, un ton direct doté d’une fermeté totale.

Lors de son discours prononcé à l’occasion du 39e anniversaire de la Marche verte, le roi Mohammed V a confirmé de nouveau sa position par rapport au sujet du Sahara dont la souveraineté du Maroc est non négociable.

Quant est il alors des produits marocains cultivés au Sahara, notamment la tomate, et dont plusieurs clients de grandes boites n’admettent pas leur origine Maroc.

Suède, Norvège, Hollande et Finlande sont les principaux pays dont des clients n’autorisent pas à leurs fournisseurs marocains des fruits et légumes de leur exporté des produits cultivés dans leur Sahara, et pourtant ces mêmes pays ont les bras grand ouverts aux autres produits cultivés sur le reste du territoire Marocain.

Voyons maintenant leur logique des choses, ces pays n’importent pas des produits Sahraouis puisqu’ils considèrent qu’ils sont cultivés sur des zones de conflits et non pas sur le territoire marocain proprement dit. Certains considèrent même que le Sahara est un territoire qui a été envahi par le Maroc en 1975 et qui est partiellement occupé depuis.

En Aout 2012, le gouvernement hollandais a été le premier gouvernement de l’UE à affirmer que les produits du Sahara “Occidental“ ne devraient pas bénéficier  des régimes tarifaires accordées au Maroc, ce qui est tout à fait prévisible vu le niveau de concurrence que procure le Maroc pour ce pays. Quelques mois plus tard, le gouvernement suédois a exprimé une position similaire.

En Décembre 2013, l’attaque du gouvernement hollandais a continué quand ce dernier a demandé à la Commission Européenne de fournir des éclaircissements sur les importations de tomates en provenance du Sahara “Occidental“, une demande qui a été rapportée par le ministre des Affaires Étrangères.

En 2014, les chaines de distribution suisses Migros et COOP se considèrent  comme les deux premières entreprises suisses qui ont franchi le premier pas vers la conformité avec les lois et réglementations en affichant l’origine de leurs produits importés (Melon et Tomate) comme provenant du Sahara Occidental. 

Ces guerres de concurrences déguisées sous la défense des droits des citoyens Sahraouis ont ciblé dans certains cas des groupes bien déterminés et sont allés jusqu’au consommateur final. La dernière en date était l’action de boycott des tomates de marque Azura en France plus précisément sur les supermarchés Auchan à la ville de Bagnolet en Juillet 2014 en solidarité avec le peuple sahraoui. D’où la question qui se pose, est ce vraiment une vrai défense du peuple sahraoui ou c’est un refus de dénonce à une éventuelle concurrence.

La fameuse phrase “le client est roi“ pourra faire l’objet d’une simple réponse a ce sujet. Malgré tout ça, le Maroc, et pendant ces dernières années, se bat pour garder sa position sur le marché international des fruits et légumes et a pu garder sa position en tant que 3éme vendeur de la Tomate sur l’UE avec un gage de qualité du produit d’origine Maroc. Tout le monde sait ici que la production de la tomate et melon coûte nettement cher au Sahara que dans le Souss-massa ou une autre région du centre, mais solidarité oblige et afin de créer de l’activité dans ces régions certains producteurs continuent à cultiver là bas même à perte.