Huile d’olive: La Tunisie table sur une production record en 2014
La Tunisie attend en cette année 2014, une production d’huile d’olive record de 265 à 285.000 tonnes, soit quatre fois plus qu’en 2013 (70.000T).
« La récolte d’huile d’olive sera aussi de très bonne qualité » grâce aux conditions climatiques favorables des deux derniers mois, a précisé un responsable tunisien.
La production nationale d’olives est répartie entre le gouvernorat de Sfax et les régions de Mahdia, Kairouan et Sidi Bouzid, alors que la zone sud du pays n’a que 5% de la production nationale.
La Tunisie, 3ème producteur mondial, compte 1700 huileries d’une capacité de trituration journalière estimée à 44.000 T, dans les deux tiers sont concentrées dans les régions du centre. Le pays compte 1,6 million hectares d’oliveraies, soit environ 45% de l’ensemble des terres agricoles.
L’huile d’olive représente 40% des exportations agricoles de la Tunisie et 10% du total de ses exportations. Les prévisions tablent sur l’exportation cette année, de 170.000 tonnes d’huile d’olive, pour une valeur de plus d’un milliard de Dinars Tunisiens (1 DT= 0,5 Euro). L’Espagne et l’Italie importent 60 à 70% de la production tunisienne d’huile d’olive en vrac, qu’elles conditionnent et revendent sous leurs propres marques.
Ces prévisions sont calculées sur la base d’une récolte mondiale en baisse (2,75 millions de tonnes), puisque la production de l’Espagne, premier producteur au monde, ne dépassera pas en 2014, les 850.000T et celle de l’Italie (2ème) avoisinera les 300.000 T.
Sur le marché national, les Tunisiens consomment entre 30 et 40 mille tonnes d’huile d’olive par an, soit une moyenne de 3 à 4 litres par habitant. Le prix de vente du litre de l’huile d’olive qui dépend de l’évolution des cours à l’international et de l’offre et la demande, est passé de 6,2 dinars tunisiens en août 2014 à 6,8 DT en septembre. Il devrait osciller cette année, entre 5,5 et 6 DT.
La filière de l’oléiculture en Tunisie, joue un rôle stratégique dans l’économie nationale, mais l’optimisation de la production a encore besoin de l’amélioration des pratiques agricoles à travers le renforcement du système de production intensive et le rajeunissement des oliviers.
Source : agripeche.com