Le département d’Agriculture aux états unis (USDA) refuse de faire des études sur la contamination des aliments par le glyphosate
L’approvisionnement alimentaire américain regorge de pesticides mortels. Cependant, le département américain de l’Agriculture (USDA), dirigé par l’ancien avocat de Monsanto Tom Vilsack, affirme que les gens ne devraient pas s’inquiéter car les pesticides sont complètement sûrs à consommer!
Les dernières données sur les pesticides fournies par le Service Marketing de l’agriculture à l’USDA (AMS) affirment que les plus hauts niveaux de contamination aux pesticides des fruits et légumes frais, du beurre et d’autres produits alimentaires est inférieure aux limites de tolérance juridiques établies par l’EPA (Environmental Protection Agency) (Article du 01 Janvier 2015).
Seulement 23 des 9990 échantillons des produits alimentaires testés, explique l’USDA, ont été à des niveaux dépassant la tolérance. Sur cette base, l’agence déclare maintenant que l’approvisionnement alimentaire ne pose pas un problème de sécurité, et que les consommateurs peuvent manger sans souci.
Mais ce que l’agence n’a pas divulguer c’est que les niveaux de tolérance changent continuellement à cause du lobbying des entreprises.
Non seulement l’EPA continue d’évaluer l’innocuité des pesticides en isolation, en ignorant les effets de synergie et l’exposition quotidienne à plusieurs pesticides différents, mais l’agence a également succombé à plusieurs reprises pour des pressions de lobbying des entreprises pour augmenter les niveaux des limites de sécurité pour des pesticides dangereux connus.
En Septembre, par exemple, certaines entreprises ont demandé à l’EPA d’augmenter la tolérance juridique des néonicotinoïdes sur les cultures. Ces Néonicotinoïdes, comme cité à plusieurs reprises sur nos articles, sont désormais largement considérés comme la classe des pesticides destructrice des abeilles et sont maintenant interdits dans plusieurs pays européens.
Par ailleurs, la société productrice de l’herbicide Roundup (glyphosate) a sollicité à l’EPA d’augmenter la limite permise de cette matière active sur les cultures. Selon Truthstream medias, la nouvelle limite permettrait de doubler la quantité de résidus de glyphosate autorisée sur les cultures oléagineuses comme le soja et le canola, le faisant passer de 20 à 40 ppm.
USDA affirme qu’il ne fera aucune étude pour le glyphosate parce que ceci coûte « trop cher »
Toutes ces expositions ont un effet cumulatif, selon le scientifique indépendant Anthony Samsel et la scientifique Stephanie Seneff de Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui, ensemble, ont publié une étude sur le dommage spécifique causé par l’exposition constante au glyphosate.
« L’impact négatif sur le corps est dissimulé et se manifeste lentement au fil du temps comme par exemple les dommages dû à l’inflammation du système cellulaires dans tout le corps, » écrivent-ils dans une étude publiée plutôt cette année.
« Les conséquences se manifestent généralement par des maladies et comprennent les troubles gastro-intestinaux, l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques, la dépression, l’autisme, la stérilité, le cancer et la maladie d’Alzheimer. »
Tout en étant l’herbicide le plus populaire à l’échelle mondiale, le glyphosate peut également être le plus meurtrier. Et pourtant, l’USDA évite délibérément de faire des analyses sur les denrées alimentaires, réclamant que ces tests sont trop coûteux et peu pratiques.
L’USDA a été accusée de n’avoir portée aucun intérêt à la santé publique ni à la réglementation en vigueur.
« C’était une énorme erreur à la fois du gouvernement américain et de l’industrie des biotechnologies de promouvoir et lancer des produits sans études indépendantes à long terme“, a déclaré Henry Rowlands, directeur de Sustainable Pulse, à propos de l’utilisation continue des produits comme le glyphosate qui n’ont pas été correctement testés avant approbation.
« Ce que nous envisageons maintenant avec des herbicides à base de glyphosate est une situation similaire à ce que nous avons tous vécu au 20e siècle avec les PCB (polychlorobiphényles , le DDT( dichlorodiphényltrichloroéthane) et l’agent Orange. »
Source : globalresearch.ca