Le Maroc s’est engagé à la numérisation de son agriculture pour être le grand fournisseur européen
Le Royaume du Maroc s’est fortement engagé dans la modernisation à travers la numérisation de son secteur agricole, étant moteur de son économie à côté du tourisme, dans le but de devenir le grand fournisseur européen des produits agricoles.
Selon un rapport du journal Melilla « Melilla Hoy », l’intérêt pour l’incorporation des progrès technologiques augmente dans le pays nord-africain, y compris l’utilisation des drones dans le but d’augmenter la production et de réduire les coûts, en dépit du fait que la législation marocaine est très restrictive quant à l’autorisation de l’utilisation des drones. L’importation d’un drone est subordonnée à l’obtention préalable d’une licence d’importation.
Le secteur agricole est d’une grande importance pour le Maroc. Si en Espagne, le secteur ne dépasse pas 3% du PIB, il est de 19% au Maroc, et génère directement et indirectement plus de 4 millions de postes d’emploi.
La technologie prend peu à peu de place au Maroc. Dans le domaine agricole, un producteur qui investit dans le développement technologique peut irriguer ses champs, contrôler la température de ses serres ou activer sa machinerie en appuyant simplement sur l’écran de son téléphone mobile.
Le journal de Melilla affirme que la grande importance de la production agricole au Maroc fait de ce secteur l’un des secteurs les plus sensibles à l’investissement et à la modernisation dans le pays. Une modernisation qui commence déjà avec l’arrivée des drones agricoles, marché de niche exploité par une start-up française, Airinov, qui a récemment entamé son voyage au Maroc en partenariat avec Etafat, une entreprise locale spécialisée dans l’arpentage et a participé à l’achèvement des études topographiques du futur port de Nador Ouest Med.
Parmi les services pouvant être offerts par les drones agricoles figure le diagnostic des cultures, la fumigation ou la fertilisation modulée (détermination des besoins de chaque parcelle de culture).
Une autre initiative lancée au Maroc, à la demande d’un assureur national, inclut l’utilisation des drones pour le diagnostic des cultures affectées par les phénomènes météorologiques, afin de déterminer avec précision le montant de la compensation que les mutuelles doivent offrir à leurs clients assurés.