L’EPA sera amenée à étudier les effets du glyphosate et de l’atrazine
Aux États-Unis, plus de 1500 plantes et animaux en voie de disparition sont menacés par deux des pesticides les plus couramment utilisés : l’atrazine et le glyphosate. L’Environmental Protection Agency (EPA) sera amenée à réaliser des recherches sur la cause profonde de ce phénomène en tant qu’une partie d’un règlement conclu avec le centre pour la diversité biologique.
En plus de ces deux pesticides, l’EPA va également analyser les impacts de la propazine et la simazine, deux autres pesticides couramment utilisés qui sont très semblables à l’atrazine de Syngenta. L’EPA sera amenée à réaliser l’ensemble de ces études de ces produits chimiques avant juin 2020.
Chaque année, plus de 80 millions de livres d’Atrazine sont utilisés aux États-Unis. Ce pesticide vient en deuxième position après le glyphosate de Monsanto dont 280 millions livres ont été dépensés en 2012, selon les données du US Geological Survey .
Le directeur des espèces en voie de disparition du Centre de diversité biologique, Brett Hartl déclare:
« Ce règlement est la première étape pour modérer l’utilisation généralisée des pesticides dangereux qui nuisent à la faune et à l’être humain. L’atrazine, par exemple, castre chimiquement les grenouilles, même en petites doses, est un perturbateur endocrinien et est susceptible de provoquer des malformations congénitales chez les humains. L’EPA aurait due l’interdire il y a des années ».
« Ce règlement va enfin forcer l’EPA à examiner les impacts du glyphosate qui est le pesticide le plus couramment utilisé aux États-Unis, sur les espèces en voie de disparition à l’échelle nationale. Avec les énormes quantités utilisées chaque année, il est difficile d’imaginer les dégâts qu’il fait ».
Les effets nocifs de glyphosate sont devenus une célébrité publique, en particulier depuis la déclaration de l’OMS que cette molécule est une cause très probable du cancer.
Source : globalresearch.ca