L’UE intensifie les contrôles phytosanitaires
Au cours des dernières semaines, l’Union Européenne s’est retrouvée dans la nécessité de renforcer ses contrôles phytosanitaires pour assurer la sécurité alimentaire dans le marché de l’UE.
Ce renforcement a eu lieu suite à la détection de nouveaux risques dans les produits végétaux importés dans l’Union européenne compte tenu d’un grand nombre d’incidents détectés.
Le règlement 1021/2014 de la Commission, adopté le 27 Septembre, modifiant l’annexe I du règlement (CE) n ° 669/2009 portant sur les contrôles officiels renforcés à l’importation de certains aliments pour animaux et certaines denrées alimentaires d’origine non animale, détaille les nouveaux contrôles pour les aliments en provenance du Cambodge, de l’Inde et du Vietnam et les aspects sur lesquels ces contrôles seront renforcés (le Maroc fait également partie de ces pays dont le contrôle sera renforcé pour les résidus de pesticides sur la culture de la Menthe) .
L’UE, dans sa quête pour assurer la sûreté et la salubrité des aliments accédant a son marché, a établit un ensemble de règles visant à assurer que les contrôles nécessaires sur les denrées alimentaires en provenance de pays tiers sont effectués. Plus précisément et depuis 2009, le règlement (CE) no 669/2009 de la commission, réglemente la façon dont ces contrôles doivent être faits sur les points d’entrée au marché européen ainsi que leur intensité et fréquence. Il est si important d’être conscient de l’effet des examens trimestriels du règlement 669/2009 sur les contrôles et leur intensité pour les denrées alimentaires en provenance de pays tiers.
En outre, l’UE a publié le 16 Octobre, le règlement 1119/2014 de la Commission modifiant l’annexe III du règlement (CE) n ° 396/2005 en ce qui concerne les limites maximales de résidus de chlorure de benzalkonium ( BAC) et Didecyldimethylammonium (DDAC) dans certains produits. La commission a reçu des informations des états membres et des exploitants du secteur qui révèlent que la présence de BAC et DDAC entraine une concentration en résidus supérieure à la LMR qui est de 0,01 mg / kg. Compte tenu de ces informations, la commission a décidé de fixer des limites maximales de résidus (LMR) temporaires pour les BAC et CDDA, qui seront examinés dans cinq ans, afin d’évaluer les nouvelles données et informations qui seront disponibles. Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant sa publication au Journal officiel de l’UE.
Source : procomer.com